La livre sterling chute face au dollar canadien alors que le marché obligataire britannique s'effondre, la fabrication canadienne montre des signes de reprise
J’ai regardé avec consternation le crash de GBP/CAD en dessous de 1,8500 aujourd’hui, atteignant des creux de quatre semaines alors que le Marché des obligations du Royaume-Uni sombrait dans le chaos. Le marché des gilt est en chute libre, avec des rendements à 30 ans qui s’envolent jusqu’à 5,72 % - des niveaux jamais vus depuis la fin des années 90. C’est un bain de sang pour les détenteurs de Sterling.
La crédibilité fiscale du gouvernement travailliste est désormais sérieusement remise en question à l’approche du budget d’automne. Je ne peux m’empêcher de me demander si nous assistons aux débuts d’une crise de la dette au Royaume-Uni qui se déroule en temps réel. La prime de risque que les investisseurs exigent pour détenir la dette du Royaume-Uni devient punitive - l’émission de gilt à 10 ans a été couverte à près de 4,88 %, le plus haut depuis la crise financière de 2008.
Certes, il y a eu une forte demande pour la émission record de 14 milliards de livres avec plus de 140 milliards de livres en Ordres d’achat, mais à quel prix ? Le Royaume-Uni paie désormais le prix fort pour financer sa DEBT. Ce n’est pas soutenable.
Pendant ce temps, de l’autre côté de l’Atlantique, le secteur manufacturier du Canada montre une certaine résilience. Leur PMI a augmenté à 48,3 en Août contre 46,1 en Juil. - toujours en contraction mais à un rythme beaucoup plus lent. Cela marque leur lecture la plus forte en quatre mois.
Cela dit, les usines canadiennes sont maintenant en territoire de contraction depuis sept mois consécutifs, frappées par ces tarifs réciproques avec les États-Unis qui perturbent les flux commerciaux. Paul Smith de S&P Global Market Intelligence a adopté une tonalité légèrement optimiste, notant que la baisse était “nettement moindre qu’au début de l’année” et laissant entendre une possible stabilisation.
Je ne suis pas convaincu que cette amélioration modeste du secteur manufacturier canadien justifie la force du Loonie aujourd’hui - cela semble plus lié à l’effondrement spectaculaire du Sterling qu’à la puissance économique du Canada. Avec les coûts d’emprunt du Royaume-Uni qui spirale vers des sommets pluri-décennaux, je m’attends à de nouvelles douleurs pour GBP/CAD dans les sessions à venir, sauf si le gouvernement britannique prend des mesures dramatiques pour restaurer la confiance du marché.
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La livre sterling chute face au dollar canadien alors que le marché obligataire britannique s'effondre, la fabrication canadienne montre des signes de reprise
J’ai regardé avec consternation le crash de GBP/CAD en dessous de 1,8500 aujourd’hui, atteignant des creux de quatre semaines alors que le Marché des obligations du Royaume-Uni sombrait dans le chaos. Le marché des gilt est en chute libre, avec des rendements à 30 ans qui s’envolent jusqu’à 5,72 % - des niveaux jamais vus depuis la fin des années 90. C’est un bain de sang pour les détenteurs de Sterling.
La crédibilité fiscale du gouvernement travailliste est désormais sérieusement remise en question à l’approche du budget d’automne. Je ne peux m’empêcher de me demander si nous assistons aux débuts d’une crise de la dette au Royaume-Uni qui se déroule en temps réel. La prime de risque que les investisseurs exigent pour détenir la dette du Royaume-Uni devient punitive - l’émission de gilt à 10 ans a été couverte à près de 4,88 %, le plus haut depuis la crise financière de 2008.
Certes, il y a eu une forte demande pour la émission record de 14 milliards de livres avec plus de 140 milliards de livres en Ordres d’achat, mais à quel prix ? Le Royaume-Uni paie désormais le prix fort pour financer sa DEBT. Ce n’est pas soutenable.
Pendant ce temps, de l’autre côté de l’Atlantique, le secteur manufacturier du Canada montre une certaine résilience. Leur PMI a augmenté à 48,3 en Août contre 46,1 en Juil. - toujours en contraction mais à un rythme beaucoup plus lent. Cela marque leur lecture la plus forte en quatre mois.
Cela dit, les usines canadiennes sont maintenant en territoire de contraction depuis sept mois consécutifs, frappées par ces tarifs réciproques avec les États-Unis qui perturbent les flux commerciaux. Paul Smith de S&P Global Market Intelligence a adopté une tonalité légèrement optimiste, notant que la baisse était “nettement moindre qu’au début de l’année” et laissant entendre une possible stabilisation.
Je ne suis pas convaincu que cette amélioration modeste du secteur manufacturier canadien justifie la force du Loonie aujourd’hui - cela semble plus lié à l’effondrement spectaculaire du Sterling qu’à la puissance économique du Canada. Avec les coûts d’emprunt du Royaume-Uni qui spirale vers des sommets pluri-décennaux, je m’attends à de nouvelles douleurs pour GBP/CAD dans les sessions à venir, sauf si le gouvernement britannique prend des mesures dramatiques pour restaurer la confiance du marché.