La situation financière de la France a de nouveau été touchée après que S&P Global Ratings a abaissé la note de crédit souverain du pays à A+ contre AA-, citant une instabilité politique persistante et un manque de clarté dans les plans de consolidation fiscale. Cette dégradation marque la deuxième perte de la note double A de la France parmi les trois grandes agences en un peu plus d'un mois, la plaçant au même niveau que l'Espagne et le Portugal, et six crans au-dessus du statut de junk.
Le mouvement de S&P souligne les inquiétudes croissantes concernant le déficit croissant de la France et la capacité affaiblie du gouvernement à faire adopter des lois budgétaires essentielles. L'agence a noté que “l'incertitude budgétaire reste élevée”, malgré la récente soumission d'un projet de budget 2025 qui vise à réduire le déficit à 4,7 % du PIB contre 5,4 % cette année. Cependant, S&P s'attend à ce que le déficit ne se réduise que légèrement, projetant un déficit de 5,3 % en 2026.
La dégradation fait suite à des mois de tensions politiques qui ont paralysé les réformes fiscales. Le nouveau Premier ministre français, Sébastien Lecornu, a du mal à unir un parlement fragmenté après que deux prédécesseurs ont été évincés en raison de disputes budgétaires. Sa décision récente de suspendre la réforme des retraites du Président Emmanuel Macron a apaisé les législateurs de l'opposition mais a ajouté des milliards à la pression de dépenses futures.
Le ministre des Finances Roland Lescure a reconnu la dégradation comme un “appel à être sérieux”, réitérant l'objectif du gouvernement de ramener le déficit en dessous de 3 % d'ici 2029. Pendant ce temps, l'écart de rendement des obligations franco-allemandes, un indicateur clé de risque, s'est fortement élargi depuis les élections anticipées de Macron en 2024, reflétant une prudence croissante des investisseurs envers les actifs français.
S&P a averti que d'autres déclassements restent possibles si la croissance économique ralentit ou si le gouvernement ne parvient pas à fournir une restriction fiscale crédible.
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La France perd une autre note de crédit alors que S&P la réduit à A+ en pleine tourmente politique
La situation financière de la France a de nouveau été touchée après que S&P Global Ratings a abaissé la note de crédit souverain du pays à A+ contre AA-, citant une instabilité politique persistante et un manque de clarté dans les plans de consolidation fiscale. Cette dégradation marque la deuxième perte de la note double A de la France parmi les trois grandes agences en un peu plus d'un mois, la plaçant au même niveau que l'Espagne et le Portugal, et six crans au-dessus du statut de junk.
Le mouvement de S&P souligne les inquiétudes croissantes concernant le déficit croissant de la France et la capacité affaiblie du gouvernement à faire adopter des lois budgétaires essentielles. L'agence a noté que “l'incertitude budgétaire reste élevée”, malgré la récente soumission d'un projet de budget 2025 qui vise à réduire le déficit à 4,7 % du PIB contre 5,4 % cette année. Cependant, S&P s'attend à ce que le déficit ne se réduise que légèrement, projetant un déficit de 5,3 % en 2026.
La dégradation fait suite à des mois de tensions politiques qui ont paralysé les réformes fiscales. Le nouveau Premier ministre français, Sébastien Lecornu, a du mal à unir un parlement fragmenté après que deux prédécesseurs ont été évincés en raison de disputes budgétaires. Sa décision récente de suspendre la réforme des retraites du Président Emmanuel Macron a apaisé les législateurs de l'opposition mais a ajouté des milliards à la pression de dépenses futures.
Le ministre des Finances Roland Lescure a reconnu la dégradation comme un “appel à être sérieux”, réitérant l'objectif du gouvernement de ramener le déficit en dessous de 3 % d'ici 2029. Pendant ce temps, l'écart de rendement des obligations franco-allemandes, un indicateur clé de risque, s'est fortement élargi depuis les élections anticipées de Macron en 2024, reflétant une prudence croissante des investisseurs envers les actifs français.
S&P a averti que d'autres déclassements restent possibles si la croissance économique ralentit ou si le gouvernement ne parvient pas à fournir une restriction fiscale crédible.